LA prévoyance des TNS

 

Lorsque vous n’êtes pas salarié de votre entreprise, le maintien de votre revenu peut se trouvé compromis en cas d’arrêt maladie plus ou moins prolongé ou pire, d’invalidité.

Je cotise à un régime de base, que couvre-t-il ?

De multiples réponses existent pour cette question pourtant simple. En effet, chaque régime offre ses propres prestations en cas d’incapacité temporaire de travail (ITT pour la suite) Cela va du plus simple : pas de prestations (par exemple CIPAV professions libérales ou CAVOM)  à des % de vos revenus moyens sur les x dernières années une fois la franchise passée  (7 jours pour la Sécurité Sociale des indépendants, 90 jours pour la CARPIMKO, 8 jours pour la MSA, 30 jours pour LPA,  etc….

La durée des prestations versées varie également selon les caisses (1 an, 36 mois, 360 jours, …. Il en est de même pour les prestations d’Invalidité Permanente (50% des revenus moyens sur les 10 dernières années pour la Sécurité Sociale des indépendants, des montants forfaitaires par classes pour la CIPAV, la CARPIMKO, la CARMF, 50 % de la retraite de base pour LPA ou CAVOM, etc…).

Les prestations versées en cas de décès suivent, bien entendu, la même logique de disparité.

Dois-je souscrire quelque chose en plus ?

De manière générale, le régime de base ne vous permet pas de compenser la perte totale de vos revenus. Comme expliqué ci-dessus, il ne s’agit souvent que d’un pourcentage. Il conviendra donc de combler la différence entre la prestation versée et le revenu réel dont vous avez besoin. Comme évoqué, la prestation peut également être limitée dans le temps (365 jours pour la caisse la plus importante en nombre d’adhérents qu’est l’ancien RSI, la Sécurité Sociale des Indépendants) Or, si la maladie est de type dégénérative (telle qu’un cancer, la sclérose en plaques, etc…) aucun taux d’invalidité ne sera fixé avant la fin de la 3ème année. Il en est de même sur la période de franchise qui peut être trop importante dans votre régime (les 90 jours de la CARMF, CAVEC, CARPIMKO)
Il s’agira donc de couvrir également la totalité de vos revenus sur cette période sans intervention du régime de base.  
En cas d’arrêt, des frais fixes vont également continuer à courir malgré l’absence de chiffre d’affaire (tels que les loyers, les abonnements EDF, mais aussi les cotisations, etc…) Aucun régime ne prend en charge ces frais généraux.   Ne pas les assurer revient donc à les déduire des prestations que vous aviez calculées  pour vos ITT sensées pourtant être là pour maintenir vos revenus…  Ne négligez donc pas cette garantie complémentaire.

Et en cas d’Invalidité ?

Ici encore, il convient de compléter le régime de base. Certains ne prévoient qu’une rente pour l’assuré, d’autres y ajoutent une rente conjoint voir une rente « éducation » pour chaque enfant étudiant.  Le choix des prestations complémentaires dépendra donc également de la situation familiale de chacun.